Les consommateurs du marché immobilier canadien sont souvent jetés dans le grand bain de la décision financière la plus compliquée de leur vie, et il est crucial qu’ils exigent une transparence totale de l’agent qui est là pour les guider. Le récent règlement de 418 millions de dollars de la National Association of Realtors (NAR) aux États-Unis a entraîné une plus grande complexité dans le processus d’achat de maison aux États-Unis et, bien que les effets ne se soient pas encore fait ressentir au nord, il agit comme un rappel brutal qu’il y a des points clés que les consommateurs devraient discuter avec leurs agents immobiliers dès le départ.
Aux États-Unis, les acheteurs doivent désormais conclure un accord avant de voir une annonce et préciser la rémunération de leur agent. La rémunération de l’agent pourrait maintenant s’ajouter au budget d’achat, il est donc important de comprendre d’où provient la commission de l’agent acheteur – que ce soit du vendeur, de l’agence immobilière mandataire ou de l’acheteur lui-même. Il existe également un potentiel pour plus de transactions “à double extrémité” par des agents mandataires, ce qui soulève des questions sur les avantages pour les consommateurs, surtout lorsqu’il y a eu une poussée précédente dans l’industrie pour limiter ou interdire l’agence double, ce qui n’est actuellement pas autorisé en Colombie-Britannique.
Et avant que nous ne devenions trop complaisants en pensant que le Canada n’a pas à suivre l’exemple de nos voisins du Sud, sachez qu’il existe au moins deux poursuites similaires au Canada concernant des violations de la loi sur la concurrence et des allégations de fixation des prix. La bonne nouvelle est que le Canada a une longue tradition de transparence en ce qui concerne les taux de commission, et bien que les directives en matière de représentation des consommateurs varient d’une province à l’autre, les accords écrits avec les acheteurs sont courants depuis de nombreuses années. Ces accords expliquent souvent les services fournis ainsi que les détails du paiement, et les consommateurs au Canada sont habitués à ce que les services et les coûts leur soient expliqués par leur AGENT IMMOBILIER. Donc, n’ayez pas peur d’avoir une conversation avec votre agent immobilier pour savoir comment les réglementations peuvent impacter et protéger votre processus d’achat de maison.
Pour l’instant cependant, il est crucial de se rappeler que les marchés immobiliers aux États-Unis et au Canada fonctionnent selon leurs règlements distincts et leurs normes industrielles. Bien que le règlement de la NAR puisse ne pas avoir d’impact direct sur les consommateurs canadiens, c’est une occasion pour les acheteurs de maisons préoccupés de planifier des conversations avec leurs agents immobiliers et de savoir exactement comment ils assurent la transparence et priorisent vos intérêts dans les négociations.
Bien que le règlement de la NAR puisse ne pas finir par affecter les pratiques immobilières canadiennes, c’est une chance pour les consommateurs d’être mieux informés. Lorsque vous travaillez avec un agent immobilier, il est essentiel de connaître les bonnes questions à poser dès le départ. Comment fonctionne la rémunération et de qui est la responsabilité? Quels services allez-vous fournir pour le taux de commission que vous recevrez? Comment m’aiderez-vous dans le processus d’achat et/ou de vente? Obtenez une explication sur les règlements immobiliers canadiens et comment votre agent prévoit de prioriser la transparence.
En restant informés et en posant ces questions, les acheteurs de maisons canadiens, en particulier ceux qui se lancent dans une recherche de maison pour la première fois, peuvent naviguer dans ces changements potentiels et s’assurer de prendre des décisions éclairées dans le marché immobilier en constante évolution.
Todd Shyiak, Vice-président exécutif, CENTURY 21 Canada